Définition et principales sources des particules fines
Les particules en suspension (notées « PM » en anglais pour « Particulate matter ») sont d’une manière générale les fines particules solides portées par l’eau ou solides et/ou liquides portées par l’air (Wikipédia).
Pour faire simple, les particules fines, c’est de la poussière. Dans le cas de la pollution de l’air, ces poussières sont souvent issues de combustions qui ne sont pas totales. Elles génèrent ce qu’on appelle des imbrûlés. Quand on voit la fumée sortir du cheminée, d’un pot d’échappement ou quand on recrache de la fumée de cigarettes, c’est parce qu’il y a énormément de particules, de plus ou moins petites tailles.
Les particules sont d’origines anthropiques (humaines) et naturelles.
- Les particules d’origine naturelle proviennent principalement d’éruptions volcaniques et de l’érosion éolienne naturelle ou issues de l’avancée des déserts (parfois d’origine anthropique), les incendies et feux de végétation.
- Les activités humaines, telles que le chauffage (notamment au bois), la combustion de combustibles fossiles dans les véhicules, les centrales thermiques et de nombreux procédés industriels en génèrent également d’importantes quantités. Elle sont en augmentation nette depuis deux siècles.
Un très bon visuel fournit par Airparif, nous montre les filtres de collecte de particules PM 10 présents dans les appareils de mesure de la qualité de l’air, dans le centre de Paris. Plus le filtre est foncé, plus il est chargé en particules fines. Imaginez ce qu’il se trouve dans nos poumons alors !
Effets sur la santé des particules fines
Les particules fines pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons. « Actuellement, les particules en suspension (ou matières particulaires) et l’ozone constituent un risque sanitaire grave dans de nombreuses villes des pays développés et en développement. On peut établir une relation quantitative entre le niveau de pollution et certains critères sanitaires (augmentation de la mortalité ou de la morbidité). On obtient ainsi des indications précieuses sur les progrès de la santé auxquels on peut s’attendre si l’on réduit la pollution de l’air. [1]«
Valeurs recommandées des particules fines
Objectif de qualité PM10 : 30 µg/m3 en moyenne annuelle.
Valeurs limites pour la protection de la santé humaine pour les PM10 (applicables aux concentrations non liées à des événements naturels) :
- 50 µg/m3 en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 jours par an ;
- 40 µg/m3 en moyenne annuelle.
Pour les PM2,5, il n’y a pas de réglementation. L’Union européenne a fixé son objectif de qualité à 20μg/m3 en moyenne sur l’année. Le Grenelle de l’environnement souhaitait arriver à 15μg/m3. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande, elle, une valeur de 10 μg/m3.
Mesure des particules fines

[1] Air quality guidelines for Europe. Copenhague, Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Europe, 1987 (Publications régionales de l’OMS, Série européenne, N° 23)
BestTammie
I have noticed you don’t monetize respire-asso.org, don’t waste your traffic,
you can earn extra cash every month with new monetization method.
This is the best adsense alternative for any type of website (they
approve all websites), for more info simply search in gooogle: murgrabia’s tools
Anonyme
bravo pour vos effort continuer comme ça
Anonyme
MERCI pour toutes ces informations
ferahtia_FS
Thanks so much for the post